Lors de vos courses de la semaine vous vous êtes sans doute déjà demandé : “Que faire des contenants que je ne peux ramener ? Car même si beaucoup d’aliments sont vendus en bocaux consignés ou en vrac, il en, reste certains pour lesquels ce n’est pas encore possible. Vous avez sans doute chercher à les réutiliser, voire les upcycler, sans succès pour la plupart d’entre eux. Et si ces bocaux avaient droit à une vraie seconde vie ? Grâce à Nicolas, créateur de Bloup, vous pouvez geste simple, d’économie circulaire, qui prend soin de la planète et de nous. Découvrez l’histoire de ma rencontre avec Nicolas et ce qu’il fait de ces bocaux.
SOMMAIRE
Bloup / La Consigne : L'émotion d'une rencontre pleine de sens
Le défi quotidien de nos bocaux vides
Bloup : Offrir une vraie seconde vie à vos contenants
L'économie circulaire : des petits gestes qui créent du lien
Apporter vos bocaux : un action concrète pour être plus sereine
Bloup / La Consigne : L'émotion d'une rencontre pleine de sens
Il y a des moments qui résonnent au fond de nous, qui créent cette sensation douce et rassurante que tout n'est pas perdu dans ce monde parfois chaotique. Le jour où j’ai fait la connaissance de Nicolas, créateur de Bloup, fait partie de ces instants précieux qui nourrissent ma quête de sérénité. Tout a commencé lors d'un entretien d'entrée à l'association Normandie équitable. Manon et moi étions là pour accueillir Nicolas, moi en tant qu’adhérente, elle en tant que salariée de l’association.
Dès les premiers échanges, quelque chose d'évident s'est installé. Vous savez, ces instants rares où l'on sent qu'une personne partage exactement les mêmes valeurs que nous ? Cette même envie profonde de faire les choses autrement, cette recherche d'authenticité dans un monde qui va parfois trop vite. Nicolas porte en lui une bienveillance naturelle et une détermination tranquille. Et cela a fait écho avec ma volonté farouche de vous proposer depuis 10 ans une solution de consommation alternative pour limiter vos déchets . Nous avons parlé d'alternatives concrètes, de gestes simples qui peuvent transformer notre quotidien. Et de son envie de mettre en pratique dans sa toute jeune entreprise son engagement pour plus de réemploi. A la fin de la réunion nous avions tous les deux la certitude qu’un partenariat se mettrait très prochainement en place.
Le défi quotidien de nos bocaux vides
Vous être consom’actrice ou consom’acteur et vous achetez régulièrement bio, local, équitable. Vous avez régulièrement vécu ce moment où vous tenez dans vos mains ce contenant en verre, encore imprégné du souvenir de votre confiture d’abricot du petit déjeuner ou de vos cornichons préférés, et où vous sentez monter cette petite pointe de frustration mêlée de culpabilité, en vous demandant quoi faire de ce bocal en verre. Parce que vous comme moi nous le savons au fond de nous : jeter du verre, c'est gaspiller une ressource précieuse. Ce sentiment désagréable qui vous serre le cœur quand vous déposez vos bocaux dans le conteneur de recyclage, en vous disant qu'ils auraient pu servir encore, qu'ils auraient mérité une seconde chance. En pensant qu’il va être transporté en camion sur des centaines de kilomètres, puis chauffé à 1500°C…pour faire un contenant en verre, avec un bilan carbone désastreux. Cette tension entre vos valeurs profondes et vos gestes quotidiens qui parfois ne s'alignent pas comme on le souhaiteriez, je la partage avec vous . À La Consigne, nous récupérons déjà vos bocaux consignés - ces contenants que nous lavons et remettons en circulation pour nos producteurs partenaires. Par exemple : les bouteilles de bières de Captain James, la bière blonde, la blanche, la brune, la rousse, l’IPA, et toutes les spéciales que lancent ponctuellement Pierre et Anaïs, sont toutes consignées.
Mais que faire de tous ces autres bocaux ? Ceux qui ne peuvent pas bénéficier du système de consigne, qui s'accumulent dans vos placards, avec cette étiquette tenace qui refuse de partir ? Ces petits dilemmes du quotidien peuvent sembler anodins, mais ils participent à votre quête de sérénité. Parce que vivre en cohérence avec vos valeurs, c'est aussi trouver des solutions bienveillantes pour ces gestes du quotidien qui vous interrogent. Et si je vous disais qu'il existe désormais une solution simple, qui vous évitera ce sentiment désagréable et frustrant à chaque fois que vous jetez du verre ?
Bloup : Offrir une vraie seconde vie à vos contenants
Nicolas a créé Bloup, “la consigne qui rince le bocal” (vous aussi ce slogan vous fait sourire ?) avec cette belle intention : transformer ce qui pourrait être un déchet en une ressource précieuse, créatrice de lien. Son approche me touche profondément parce qu'elle incarne cette bienveillance que nous recherchons tous dans nos gestes quotidiens. Concrètement, voici comment Nicolas opère sa magie : lorsque vous déposez vos bocaux non consignés à La Consigne, il les récupère avec soin. Puis commence un travail de tri par taille et forme, suivi du retrait délicat des étiquettes. Vous savez, ces petites étiquettes récalcitrantes qui vous résistent tant à la maison ! Ensuite, chaque contenant en verre est lavé selon des standards professionnels, prêt à entamer un nouveau cycle de vie alimentaire.
| Bon à savoir : La différence entre réutilisation et réemploi, c’est une nuance à saisir : Quand vous réutilisez un bocal chez vous, pour y ranger vos épices ou vos boutons par exemple, vous lui donnez une seconde fonction différente de sa vocation première. Le réemploi, lui, redonne au contenant exactement sa fonction d'origine : être un récipient alimentaire, dans les mêmes conditions d'hygiène et de sécurité qu'un contenant neuf. |
Le verre, cette matière noble, peut être recyclé à l'infini et c'est déjà formidable. Mais quand nous le réemployons directement, nous économisons toute l'énergie nécessaire à sa refonte. Nos bocaux, nos bouteilles gardent leur forme, leur beauté, leur utilité première. Nicolas, en collectant les contenants, tisse des liens entre nous, consommateurs soucieux de cohérence, et les producteurs locaux en quête de solutions durables. C’est ce qui me touche le plus dans son approche, que l’on retrouve dans toutes les entreprises d’économie circulaire : cette dimension profondément humaine et éthique, cette chaine de solidarité locale dans des petits gestes du quotidien. Rien ne se perd, tout se transforme, avec authenticité et respect.
L'économie circulaire : des petits gestes qui créent du lien
Produire, consommer, jeter. Plutôt que de suivre ce schéma linéaire si froid, nous créons des cercles vertueux où chaque geste compte, où chaque objet trouve sa place dans une danse harmonieuse de partage et de respect. C’est ça pour moi l’économie circulaire. Imaginez : votre bocal de cornichons, une fois vide, ne termine plus sa course dans un conteneur de recyclage. Il voyage entre vos mains bienveillantes, puis celles de Nicolas, et enfin celles d'un producteur local, porteur de nouvelles saveurs, de nouvelles histoires. Ce même verre, ces mêmes bocaux et bouteilles continuent leur mission première. Cette démarche dépasse la simple question environnementale. Elle tisse une toile de bienveillance entre consommateurs conscients et artisans passionnés. Le jour où Machine, apicultrice à quelques kilomètres d'ici, récupèrera vos bocaux pour y loger son miel doré, ou quand Bidule, votre maraîcher préféré, y conservera ses légumes lacto-fermentés, nous aurons créé ensemble une économie locale vivante et authentique. C’est le but de Nicolas…et le mien aussi ! Et ça commence plutôt bien ! Par exemple la limonaderie artisanale normande de Sébastien travaille d’arrache-pied pour inclure un maximum de ses bouteilles dans cette boucle de lavage et réutilisation.
Nicolas ne fait pas que la collecte de contenants dans certains magasins alternatifs. Il propose également aux restaurants qui vendent à emporter de leur fournir des bocaux en verre consignés, afin d’éviter les emballages à usage unique. Ces contenants sont facilement identifiables car porteurs de l’autocollant “Bloup”. C’est pour ça que vous pourrez le voir de plus en plus dans différents festivals et évènements en plein air !
D'ailleurs, si vous connaissez des producteurs locaux, ou des cuisiniers nomades qui pourraient être intéressés par cette belle collaboration, n'hésitez pas à me glisser leur nom ! Votre réseau, vos coups de cœur gustatifs peuvent enrichir cette chaîne de solidarité. C'est cette dimension collective qui me touche le plus. Ensemble, nous créons quelque chose de plus grand que la somme de nos gestes individuels. Nous construisons une communauté où chaque action, même la plus simple, résonne avec les valeurs que nous chérissons.
Apporter vos bocaux : un action concrète pour être plus sereine
Participer à cette belle aventure ? C'est d'une simplicité qui réconforte. Il vous suffit d'apporter vos bocaux non consignés à La Consigne lors de votre prochaine visite. Simplement nettoyés, pas besoin de retirer les étiquettes. Nicolas s'en occupe ! Alors ramenez vos pots de compote, de korma, de sauce tomate basilic, de seitan…car c’est terminé de les jeter ! Cette simplicité me va droit au cœur parce qu'elle nous montre que la transition écologique ne demande pas forcément de grands sacrifices ni de bouleversements dans nos habitudes. Parfois, il suffit d'un petit geste qui s'intègre naturellement dans notre quotidien. Et quelle sérénité de savoir que ce geste simple s'aligne parfaitement avec nos valeurs profondes ! Fini cette petite pointe de culpabilité quand vous regardez s'accumuler les bocaux vides. Fini ce sentiment d'impuissance face au gaspillage. À la place, cette clarté apaisante de contribuer à quelque chose de beau, de cohérent. Chaque bocal que vous déposez devient un messager de votre impact positif sur votre territoire. Il porte en lui votre intention, votre soin, votre désir d'un monde plus harmonieux. Si cette démarche vous touche, n'hésitez pas à la partager autour de vous. Parlez-en à vos proches, à ces personnes qui, comme vous, cherchent des moyens concrets d'agir pour la planète sans brusquerie, avec authenticité. À très bientôt autour d’un bocal, d’un sourire, d’un monde plus doux.
Au fond, ce partenariat avec Nicolas me rappelle pourquoi j'ai créé La Consigne, mon épicerie durable il y a 10 ans. Il ne s'agit pas seulement de proposer des produits durables, mais de tisser des liens humains authentiques, de créer cette communauté bienveillante où chaque geste compte, où l'authenticité prime sur la performance, où la sérénité naît de la cohérence entre nos valeurs et nos actions quotidiennes. Merci Nicolas pour ta générosité et ton engagement sincère. Grâce à toi, nos bocaux non consignés trouvent enfin leur chemin vers une seconde vie pleine de sens. C'est ensemble que nous construisons le monde de demain. Un bocal après l'autre, un geste après l'autre.
